Les conditions préalables pour le coach de dirigeants
Il est un adage qui à toujours fonctionné et fonctionnera toujours, tel une lapalissade :
« Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre ! »
Cet état de fait, d’une logique implacable, résonne comme une sentence rendant tout mouvement, toute progression, et par définition toute écoute, impossibles.
C’est là le terreau infertile et empoisonné que l’on se doit d’amender pour s’élever.
Envisager une phase de coaching exécutif uniquement par ce qu’il est de bon ton de pouvoir se targuer d’avoir été « coaché », comme une tendance à la mode façon « séances de bronzage », avec ce que cela révèlerait d’ouverture d’esprit et de remise en question, ne serait que pure perte de temps pour les parties impliquées et ne sera bien évidemment jamais l’idée de l’année !
Les dispositions mentales nécessaires pour pouvoir envisager de solliciter un coach de dirigeants en appellent à l’humilité, l’introspection et la réelle motivation à mettre en place (ou à consolider) une conduite d’innovation et/ou de changement.
Il est essentiel que le coach puisse prendre en compte ce niveau de motivation et le temps de jauger l’état des compétences du dirigeant qui le sollicite.
On ne commande pas un programme de coaching comme on commande une pizza ou on réserve une chambre d’hôtel !
De l’art de coacher les dirigeants
L’idée derrière la notion de coaching d’un(e) dirigeant(e) d’entreprise est celle du développement intrinsèquement personnel.
Ce(tte) dernier(e), ne nous mentons pas, a quasi systématiquement ce petit côté schizophrène faisant de lui (ou elle) un être complexe oscillant constamment entre « Homo Sapiens Sapiens » et « Homo Economicus » !
Le dirigeant d’entreprise ne sort que très rarement de son rôle puisque fondamentalement, être dirigeant ne s’agit ni d’un rôle, ni d’une posture mais d’un profil psychologique, ce que nous nommerons un « état d’Etre ».
Partant de là, un coach a pour vocation de faire accoucher du meilleur résidant en lui.
En manquant de modestie, nous pourrions aller jusqu’à dire, qu’à la manière d’un Socrate usant de maïeutique, ce dernier accouche les esprits – des dirigeants !
Il s’agit d’un moment « solennel » nécessitant de s’accorder un temps exclusif. Aucune sollicitation extérieure ne doit pouvoir vous détourner de « votre mission ». A la manière d’un accouchement, moment d’intimité absolue, un espace de calme vous amenant à prendre de la hauteur sera aménagé et vous sera réservé car c’est à cette condition que la situation vous apparaîtra sous un jour nouveau et que les solutions attendues émergeront, d’elles-mêmes.
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