Le syndrome du canal carpien, quelles en sont les causes ?

Le syndrome du canal carpien est un mal qui est devenu très à la mode dans les années mille neuf cent quatre-vingt dix, et celui-ci ne cesse de croître d’année en année. Appelé aussi plus précisément syndrome du tunnel carpien, il se caractérise par une pression exercée sur le nerf médian situé au sein même du poignet. Etant donné que c’est ce nerf qui gère la sensibilité au niveau de la main mais également de l’intégralité de votre bras, vous ressentirez certainement ce type de symptomes si vous souffrez de ce mal :

– des fourmillements dans le bout des doigts

– des engourdissements de votre main

– une perte de force musculaire dans votre poignet (vous n’arrivez plus à serrez aussi fort qu’avant.

A savoir que les femmes sont beaucoup plus touchées que les hommes (dernières études médicales réalisées en 2013) par le syndrome du canal carpien. Cela est certainement du à un surplus de fragilité au niveau du poignet et de l’avant-bras, ce qui à pour effet d’augmenter la contrariété exercée au sein du nerf médian.

Les causes du syndrome du canal carpien.

Il est principalement du aux gestes répétitifs que les employés et ouvriers de l’ère industriel doivent effectuer chaque jour sur leurs postes de travail respectifs. Etant donner la généralisation du modèle de production mondial, qui se fait essentiellement sur des chaînes de production pour plus de rentabilité et une meilleure gestion de la masse salariale, le problème n’est pas près de disparaître. Les employés qui se situent sur ce genre de chaîne, répètent tout au long de leur journée de travail le même geste en utilisant principalement leurs habiles mains. Typiquement, un employé classique de chaîne de désossage, qui découpe deux cents filets de canard par heure en tenant la carcasse de sa main gauche (en y exerçant une pression continue) et qui effectue le geste de découpe à l’aide de son autre main pendant sept à huit heures par jour, risque fortement de déclarer un syndrome du canal carpien au bout d’une petite vingtaine d’année. Le plus grand nombre de diagnostique se fait entre 45 et 55 ans.

Cette maladie commence peu à peu à être reconnue comme maladie professionnelle. Pour le peux que vous arriviez à prouver que vous avez exercé une fonction de ce type pendant toute votre carrière ouvrière, vous serez sûrement pris en charge par les organismes sociaux et pourrez prétendre, en plus de la prise en charge complète de votre opération, à une indemnité compensatoire et mensuelle.

• Santé

18 juin 2015