5 conseils pour bien négocier à l’achat de votre première maison.
Vous vous êtes décidé à acquérir votre première maison et hésitez sur l’attitude à adopter pour négocier au mieux ce premier achat.
Bien sûr il existe autant de techniques de négociation que d’acheteurs et de vendeurs et elles ne sont pas toutes efficaces. Il est toutefois possible de mettre en évidence quelques règles de base qui pourront vous aider à adopter les bons réflexes et à tirer votre épingle du jeu.
La première règle consiste à préparer le terrain et donc à déterminer si la négociation va être possible ou pas. Il suffit notamment et simplement de vérifier si le bien est surcoté, s’il présente des défauts ou s’il est mis en vente depuis longtemps. Lors de cette étape, il sera également judicieux de faire parler le vendeur et d’essayer de récupérer d’autres informations essentielles telles que la raison de la vente, la marge de négociation, le nombre d’autres propositions faites au vendeur et leur montant.
Les réponses du vendeur ne seront bien entendu par forcément fidèles à la réalité mais elles vous donneront des éléments pour mieux cerner sa personnalité et la situation. Vous pourrez bien entendu marquer l’importance de souscrire une assurance hypothécaire comme celle-ci.
Dans un deuxième temps, vous devrez vous fixer un objectif chiffré, un prix plancher, ce qui vous permettra d’être plus ferme au moment de la négociation. Pour être un bon acheteur, il faut savoir ce qu’on peut offrir. Pour cela, reportez-vous aux valeurs du marché, le prix au m2, et bien sûr à votre budget.
Lors de la troisième étape, vous préparez vos arguments. Prenez soin de bien lister tous les inconvénients du bien, éléments qui vont aider à justifier votre proposition. Par exemple: le mauvais bilan énergétique, l’environnement bruyant, le voisinage, les vis-à vis ….
Si ces remarques sont incontestables, elles feront vaciller les certitudes du vendeur sur la qualité de son bien et le rendront plus disposé à accepter votre estimation.
Vous pouvez aussi arriver avec des documents à l’appui tels que la carte des prix au m2 du secteur, des annonces de bien identiques mais moins chers, etc.
Ensuite, vous montrerez à votre tour les efforts que vous êtes prêts à concéder pour arranger le vendeur. Par exemple, le fait que vous êtes disposé à signer rapidement le compromis de vente ou tout du moins à raccourcir les délais. Effort qui sera d’autant plus apprécié que le vendeur est pressé.
Enfin, il ne vous restera plus qu’à passer à l’action. Une fois votre prix plancher fixé et acceptable, vos arguments listés et vos efforts identifiés, il ne vous reste plus qu’à faire votre proposition.
Pensez à privilégier le face à face en direct avec le vendeur, évitez toute négociation par téléphone. Et n’oubliez pas cet adage « pour bien négocier, il faut être prêt à voir sa proposition refusée et à perdre le bien »
24 juillet 2015
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